| Accueil Installations Expositions Editions Projets Invitations Biographie Textes Liens ContactPour un paysage d'eau Bancs Publics L'arbre tombé Des gains collatéraux Au bout du tunnel / Grotesque / Documentaire La Sablière dans la mangrove L'Embarcadère Conversation, par jours de pluie Le Cratère La Fontaine La friche Carbolux Le Camp de l'Ermitage La barque Longue-vue-la-Masure 14 bancs face à face Balance La maison des aulnesBruni/Babarit |
Gilles Bruni accompagné d’Arnaud de la Cotte Résidence d'artistes au Château départemental de Clisson Avec l'actuelle prise en compte prise en compte de la fragilité de l'environnement et l'abandon de l'emploi d'herbicides. La végétation a retrouvé le chemin de la ruine. Prendant deux en résidence, Gilles Bruni accompagné d’Arnaud de la Cotte ont observé et accompagné cette flore et ces herbes si souvent nommées mauvaises. De leur laboratoire un arrangement végétal a émergé, subtil jeu de paysages composés de lignes, de couleurs, de vallées, de montagnes et de grottes. Virginie Bourget, direction artistique Expositions : août - octobre 2012, entrée libre http://arrangementvegetal.blogspot.fr/ Repères Situation : dans un château médiéval en ruine, utilisé comme fabrique dans le projet paysagiste de François-Frédéric Lemot au début du 19e siècle, des espaces du château deviennent le lieu d'interventions souvent discrêtes. Dates : première étape réalisée entre avril 2012 et juillet 2012. Matériaux : pierres, souches de mélèze, tiges d’osier, branches mortes récoltées de mélèze, fil de fer recuit. Dispositif année 1: 11 stations : La chambre aux plantes // La plate-forme aux tuteurs // Le bastion du jardinier // Les saules mis en pots // La ruine-de-Rome // La colline aux cairns // La veduta. (double point de vue) // La vallée des herbes // Les plates-bandes // Le paysage des astéracées aux étiquettes // Le rocher-montagne. Dimensions de l’in situ : surfaces variables, non déterminées : installations réparties à l'intérieur du château. Collaboration : Virginie Bourget et l’équipe de Commentaire "Des jardins presque invisibles" Gilles Bruni se promène dans le château de Clisson accroupi au plus près du sol pour observer et accompagner la plante commune ou plus rare qui est venue ici spontanément. Il n’est pas ici par hasard, depuis plus de vingt ans il réalise des installations paysagères avec Marc Babarit puis seul ou en de nouvelles compagnies en France ou à l’étranger. A l’occasion d’une résidence d’artistes dans le château il se retrouve dans les douves ou ailleurs à la recherche de lieux propices à révéler dans ce qu’il nomme un « arrangement végétal ». Des interventions minimales, respectueuses du lieu et de ce qui y vit en fervent consentement et accueil des plantes les plus modestes, il ne cherche pas le spectaculaire c’est le moins qu’on puisse dire, certains « micro paysages » sont même qualifiés de « presque invisibles ». Pour cette fois il est accompagné par Arnaud de la Cotte et cette expérience est évolutive sur plusieurs années, un « work in progress » donc qui laisse aux plantes le temps nécessaire à savoir plusieurs saisons pour s’installer à leur bonne place. Bonne surprise : une des plantes rencontrées là évoque dans son nom les ruines de Rome, (Cymbalaria muralis, singulièrement nommée Ruine de Rome), quand la poésie rejoint la botanique. Une part importante de ce travail est l’écoute et les échanges avec les usagers du lieu, le public mais aussi bien sûr les jardiniers ; écoute respectueuse du travail et explications pédagogiques qui s’imposent. Jean-Louis Vincendeau, BUD-UP (28 juil 2012) |
 [ + ] La chambre aux plantes - 2012  [ + ] Le paysage des astéracées - 2012 |
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