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des aulnesBruni/Babarit
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Installations
grotesque 2 : un paysage souterrain
Avril - Juin 2014
Participation
à
l'édition 2014 du Parcours Contemporain de la ville de
Fontenay-le-Comte qui est ouvert au public du 12 au 20 septembre 2014.
Axée sur la résonnace entre le patrimoine et l'art contemporain , la
manifestation instaure un doalogue entre des oeuvres d'aujourd'hui et
l'espace urbain qui les accueille : Maison Chevolleau, Musée vendéen de
Fontenay, Maison Billaud, n° 22 Place Belliard.
"Parcours
Conteporain 2014", Ville de Fontenay-le-Comte, Vendée, France.
Samedi 12 juillet au samedi 20 septembre
Texte de présentation
A la croisée de l’élément sculptural et de l’environnement naturel, les
réalisations de Gilles Bruni sont placées sous le signe du transitoire.
L'artiste tient compte des données du milieu ambiant et de l'écoulement
du temps. Iljoue avec la succession des saisons et la mise en oeuvre
d’un processus de production a partir de matériaux éphéméres. lntégrant
les personnes vivant sur place et leur histoire, incluant de nombreuses
collaborations et partenariats, l'artiste méle son questionnement du
paysage a la dimension écologique du
lieu au sens large.
A Fontenay, Gilles Bruni intervient la ou on ne l’attend pas. Entre le
ciel, l’eau et la terre, le plasticien ainvesti la cave de la Maison
Jean Chevolleau, espace a l’imaginaire souterrain. En tenant compte des
données physiques mais aussi chimériques du lieu, il crée avec des
éléments naturels un aménagement qui parle de temps et d’histoire, du
travail de l'homme et de celui des éléments, entre lutte et complicité.
Entouré de pommes de terre germées, de champignons et de broyat de
peupliers des berges de la Vendée, un entrelacs de saule et de fréne
s'échappe d'une barque remplie d'eau pour rejoindre le jardin, attiré
par la lumiére. L'espace laisse entrevoir un monde a la fois féérique,
mythologique et écologique. Le visiteur est dans un entre-deux. Entre
la nature et l'architecture ; entre la lumiére et l'obscurité ; entre
la vie et la mort. En référence a Ia barque de Charon,
le nocher des Enfers, "la mort serait pour quelques songeurs
profonds Ie premier voyage" selon Gaston BacheIard dans "L’eau
et les réves". "Pour certains réveurs, l’eau est Ie mouvement
nouveau qui nous invite au voyage jamais fait. Ce depart matériel
nous enléve à la matière de la terre". Gilles Bruni nous glisse vers
un pays inconnu.
Stéphanie Barbon, Responsable des arts plastiques,
Maison Jean Chevolleau, Fontenay-le-Comte
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