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PERFORMANCE
A travers bois et vallons, vagabondage
Juin 2017 Résidence
Kerguéhennec 2017-2018, une performance en forme de marche entraînant
un public dans le domaine de Kerguéhennec, lors des journées
"Rendez-vous aux Jardins" 1e week-end de juin.
[http://www.kerguehennec.fr/residences]
Samedi 3 et dimanche 4 juin, 15h.
Repères
Situation : à travers le domaine, des chemlns de traverse, une couture le long des talus et sentiers...
Dates : mai-juillet 2017
Matériaux : sacoches avec des bouteilles d'eau et sièges trépieds pour la halte.
Dispositif : protocole en cours pour transmettre le principe de cette marche : voir le tracé.
Surface couverte : entre le château et le ruisseau Kerbrevet, en
remontant jusqu'à la ruine, et retour par la grande allée.
Médias : photos, videos
Photographies de la marche : courtesy Eric Denis
Texte de présentation
Deuxième phase de la résidence
Mes pérégrinations m’ont conduit des carex qui bordent les étangs aux
sous-bois et vallons qui composent le domaine. Mon attention s’étant
élargie aux cours d’eau qui alimentent la Claie, j’ai pu constater
l’importance de l’eau. Grâce à mes sources locales, j’ai saisis ces
lieux sous différents angles lors d’échanges, sur site ou à
l’extérieur. Aussi de proche en proche je prends conscience que ce
mettent en place les pièces d’un puzzle.
Je prévoie à ce titre des rencontres à la bibliothèque de Bignan pour
entraîner des habitants du voisinage sur le terrain et entrevoir des
relations plus intimes au lieu. L’idéal serait d’arriver à activer des
lieux du parc sans pour autant qu’ils soient institués. Le hasard d’un
marche avec Guillaume Babin m’a mis sur cette piste à la fin de
l’hiver. Je pense ici à la géocache sur laquelle nous sommes tombés…
qu’un habitant du voisinage rencontré par la suite connaissait aussi.
Ce petit détail m’a laissé entrevoir ce qui m’échappait. De petites
pratiques, plus ou moins discrètes, visibles… Qu’est ce qui (nous)
marque (dans) un espace ? Ce peut être ténu, traces de passage,
vestiges, vie des sous-bois, etc. Je pense que mon «
vagabondage » prévu pour les rendez-vous aux jardins de juin sera
une nouvelle étape de ce travail en cours, pouvoir aborder des espaces,
des ambiances avec des participants, habiter des lieux en dehors des
sentiers battus.
Marcher, traverser, regarder, se poser, se laisser aller aux ambiances,
voir les lumières traverser les frondaisons, sentir le vert envahir,
l’humidité du sol sous les pieds, suivre un chemin, puis sortir à
l’appel d’une configuration singulière ou le socle vertical d’un arbre
tombé, suivre son fût au sol…
Si la piste reste ténue, elle promet une traversée des espaces et des
milieux pour retrouver une attention à des détails, des aspérités comme
autant de textures, de matières ... Mais ?… ne suis-je pas
finalement entrain de revenir à la sculpture ?… «
Sculpter » avec mes pieds, ou pour dire autrement, d’éprouver en
toute simplicité la sculpture qu’est le parc ? Mon cheminement
reléguerait-il le reste, tout le reste, au rang de prétextes pour
retrouver en moi la sculpture ?
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