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La maison des aulnesBruni/Babarit
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Installations
Résidence d'artiste Artois Comm.
Cité des Electriciens, Ville de Bruay la Buissière, Pas-de-Calais, France
La
Cité des Électriciens ouvre ses portes pour les Journées du Patrimoine,
les 16 et 17 septembre 2017.
En avant-première présentation du Refuge, installation de
Gilles Bruni dans le carin des artistes, où la flore de friche côtoie
de nouvelles productions (papiers, tissus, plantes).
Repères
Situation : un ancien coron réhabilité dans la ville de Bruay-la-Buissière
Dates : 2015-2017
Commentaire
Les
prémices de ce travail remontent aux réflexions menées en 2011 avec
François Andès, puis celui-ci s'est développé au fur et à mesure, sur
le terrain, avec la collaboration de Christine Mayeur de 2012 à 2013,
et se termina avec la présentation de "Campement" en septembre 2013.
Depuis 2015 j'ai retravaillé sur un aspect spécifique du projet, les
carins séchoir et conservatoire de plantes qui étaient issus des
productions des tentes-ateliers de "Campement", un ensemble de formes
et d’actions élaborées au fil du temps qui s'était nourri d’éléments
trouvés sur le site même et les gens que j’y ai rencontré.
Le principe de Campement s'était inscrit dans l’urgence à investir un
lieu qui m’échappait - "ce-qui-fout-le-camp" et qu’on tente
désespérément de sauver. Dès lors que la Cité des électriciens était
devenue un chantier de réhabilitation la contrainte m'a fait porter
attention à une végétation présente autour de moi : le banal est devenu
précieux, le commun est devenu digne d’intérêt. Le travail d’inventaire
était né, préludant la mise en place des dispositifs de Campement.
Reste aujourd'hui les resserres que nous avions investi à l'époque. Les
deux carins apprêtés vont recevoir de nouveau ces matières pour parties
issues d'avant la réhabilitation, complétées de végétaux similaires de
friches alentours et de nouvelles productions : tissus imprimés,
papiers, conserves de plantes... Indéniablement il y a quelque chose de
l'ordre du cabinet de curiosité, de la collection d'objets d'origines
organique, végétale qui s'articule à l'inventaire pratiqué à l'époque.
Ce travail s'inscrit plus largement dans mon intérêt des lieux souvent
banals, sans qualités particulières, des "tiers paysagères", pour
lesquels je produis généralement des installations que je qualifie de
"paysagères". Toutefois il m'arrive d'occuper des espaces de manière
plus diffuse ou même à l'opposé de concevoir des installations pour des
espaces intérieurs, restreints... Je pense que ce travail issu de
Campement m'a nourri depuis 2012, irriguant ma pratique de nouveaux
aspects collaboratifs mais aussi dans l'usage des végétaux, que ce soit
dans des ateliers participatifs ou certaines réalisations comme au
château de Clisson et même le travail de résidence en cours autour du
lac de Grand-Lieu.
Gilles Bruni, juin 2017, Bruay-la Buissière
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